Non loin de là.

Une seule journée, une seule nuit ... Et tout a bousculé, mon cœur maintenant apprivoisé. Moi même, je ne l'aurais pas cru même si une diseuse de bonne aventure me l'aurait annoncé. Le matin apparaît après une longue nuit de plaisir et d'entrain. Je me réveille en premier alors qu'elle est toujours endormie, une sourire s'affiche sur mes lèvres puis je lui vole un baiser puis un murmure.

-A bientôt, ma douce.

Après un étirement matinal, je me revêtis sans rien oublier puis je commence à partir doucement vers la porte de sa chambre. Je me retourne pour la regarder ... Je n'allais pas la quitter, au contraire, il sait parfaitement où aller.

Je ferme le porte sans bruit et je vagabonde dans les couloir jusqu'à trouver la salle du recrutement après mainte et mainte recherche, l'orientation n'est pas mon fort ... La seule chose que j'ai visité ici, c'est les jardins ... Et un mystérieux lac, mais c'est une autre histoire.

Je rentre dans la pièce, en attendant que quelqu'un arrive.

Un instant, je me mets à baillé. La nuit à peut-être était longue, mais le sommeil n'était pas au rendez-vous. Quelques minutes à attendre, puis une personne s'approche puis, à sa grande surprise, Serindë passe la porte. Un baiser sur la joue est donné, je perçois une douce odeur de propre émaner de son corps. Elle avait eu le temps de se lever et de se laver ? Combien de temps ai-je tourner en rond ?

-Moi qui te croyais perspicace !

Je ris doucement avant de l'embrasser légèrement sur les lèvres.

-Si tu veux que je reste ... Il faut bien que je passe par cette case ... N'est-ce pas ?

L'espérance de voir un commandant ou autre s'estompe, peut-être l'heure un peu trop matinale.

-Est-ce que les chefs dorment ? Sinon, je ne suis pas prêt de venir !

Je n'étais pas dans la bonne pièces pour les recrutements, elle m'entraine jusqu'à la taverne où elle me dévoile sa véritable identité par rapport au clan, je ne reste pas moins surpris, car cela me semble logique après coup. Une maitresse de la déesse de la luxure ne peut qu'être une des cheffes.

-Ho, je vois ... Ça tombe bien ! Alors, cette première épreuve ?

Me voilà avec un avantage ... Mais avec un désavantage, un manque de sommeil très voyant. Je me remets à bailler une fois encore.*

Une vingtaine de verre se posent sur la table, puis je l'écoute attentivement. Un large sourire s'affiche à nouveau sur mes lèvres en se souvenant de la nuit passée avec elle.

-Il me semble que j'avais déjà passé cette épreuve officieusement ... Dois-je boire dans les verre la vodka ou ...

Je ris doucement et je commence mon épreuve. Du premier au quinzième, tout se passe sans encombre, mais le seizième a du mal à passer. Ne voulant pas briser le rythme, je parviens à finir le vingtième. Quelques vertiges, mais je garde le contrôle de moi même. Je pose un peu lourdement le verre sur la table.

-Je pense à avoir réussi ... Si je suis encore présent ...

Je commande un café, je le bois doucement entre deux bâillements en espérant que le café dissipe l'effet de l'alcool. Puis elle me pose une question, je souris.

-Peut-être devrais-je partir maintenant ...

Je me lève après avoir bu ma boisson chaude puis j'arrive derrière pour lui murmurer.

-Ou pas ...

Je passe mes bras autour de son cou.

-Alors, cette seconde épreuve ?

Son regard perce mon esprit, ses yeux si envoutants, ensorcelants. Elle se lève puis elle m'embrasse avant de prononcer quelques paroles ... Ainsi, c'était son épreuve, celle de la luxure. Cette épreuve va me plaire, je le sens, doucement, j'approche mes lèvres de son oreille puis je murmure une nouvelle fois.

-Officieusement ... J'ai aussi déjà fait cette épreuve ... N'est-ce pas ? Maitresse d'Alachaska ...

J'ai déjà la protection de la maitresse, avoir celle de la déesse ne devrait pas être difficile. Je ne suis pas d'une nature très pudique, elle a du se rendre compte ...

-J'espère que tu vas retenir tes pulsions meurtrières lorsque ces femmes auront posé leur regard sur moi ...

Je souris avant de l'embrasser tendrement. Je me retourne vers la scène puis m'y dirige, mes vêtements feront l'affaire. Je grimpe sur la scène regardant les musiciens et d'un claquement de doigt, la musique commence. Après quelques notes, je détache mon armure qui tombe lourdement sur le plancher solide. Un bruit qu'elle doit reconnaître ... J'affiche un sourire malicieux.

Une fois ma cuirasse enlevée, je retire rapidement mes jambières ainsi que toute les protections qui j'avais ... Les aléas d'être guerrier. Il ne reste plus que les vêtements normaux, un pantalon en toile, ainsi qu'une chemise légère, je commence à enlever les boutons un à un lentement tout en bougeant le bassin au même rythme que le déboutonnage.

Mon torse est montré brièvement, mais je me retourne pour les, ou plutôt, la faire languir de plaisir. Je retire doucement la chemise, des épaules large, puis un dos musclé et finalement, la chemise tombe sur le sol. Encore quelques instants de danse douce et tendre puis je me tourne vers le public.

Je pose ma main sur mon torse et je commence à le griffer doucement ... De doux souvenirs remontent, je souris et regarde la rôdeuse qui doit avoir la même pensé que moi ... Mon pantalon suit le même chemin que la chemise. Je me retrouve en sous-vêtement devant toute ses jeunes demoiselles ... Ou Dame. Je me retourne une nouvelle fois pour qu'elles aient le plaisir de tout voir.

Puis la musique s'arrête, le spectacle était fini.

Elle était restée stoïque tout le long de l'épreuve, mais je savais que la totalité des messages sont passés. Je me rhabille sur ordre de la commandante. Je me revêtis alors que la gente féminine en redemandée ... Je souris puis je m'approche doucement de Serindë en lui murmurant au passage.

-Ce n'était qu'un avant goût de mon savoir faire ... Je te montrerai le reste lorsque nous serons seuls ...

Un sourire qui devient malicieux, puis un autre baiser volé. Je la suis jusqu'à la place.

-Alors, cette dernière épreuve ?

Cela m'amusait de la déstabiliser, un petit jeu entre amant. Un fois arrivé sur la place, elle s'éloigne à plusieurs mètres de moi, la troisième épreuve allait commencer. Je reprends un attitude à peu près sérieuse. J'écoute ses paroles attentivement ... Dommage, si on n'avait pas cette nuit paisiblement, il l'aurait combattu pour la seconde fois. Elle s'adosse à un arbre puis d'un claquement de doigt, elle fait apparaître six monstres, qui ont l'air assez faiblards. Je ne sais pas comment je dois le prendre, certes, je n'ai pas employé toute ma force face à elle et ceci réciproquement, mais tout de même !

L'assassine pointe le doigt vers moi, je m'attendais à deux mots doux, mais je me retrouve avec deux mots assassins. Je soupire doucement.

-A peine rencontrer et tu souhaites déjà me tuer, ça promet d'être joyeux ...

Avant que je ne puisse finir ma phrase, un des gardes de la déesse fonce sur moi, arme droite, sans faille, prête à me transpercer de part en part. Ayant vu son manège, je le laisse venir jusqu'à moi. Puis, d'une main équipée d'un gantelet, j'attrape sa lame à pleine paume. Légèrement excédé par son comportement, je le regarde avec dédain.

-Je n'ai pas fini ...

Je serre son épée et d'un mouvement rotatif, je brise la lame. Avant qu'il ne puisse réagir, je plante le morceau qu'il me reste dans la main, dans la crâne du malheureux. Du sang gicle et tâche mon armure, quelques gouttes arrivent jusqu'à mon visage. Le monstre râle de ses dernières forces, je tourne le morceau de l'épée toujours dans la tête de l'homme serpent, puis le silence ... Morbide. Je relâche la pression exercée par ma main, le corps inerte du monstre tombe et s'écrase sur le sol dans un bruit sourd, un léger sourire meurtrier apparaît sur mes lèvres.

-Du coup, je ne sais plus ce que je voulais dire ... Ce n'est pas bien grave ... Je vais en terminer rapidement avec vous.

Je prend mon épée accroché dans mon dis puis je détache à nouveau mon armure et je retire ma chemise encore une fois.

-C'est mon jour de bonté, je vous donne l'avantage de mon torse sans défense et en prime ... Je vous laisse porter le premier coup ... Après on dit que je suis méchant ...

Les serpentaires se mettent à rire à pleine gorge, pendant ce temps, je positionne attendant un assaut , de profil avec l'épée prise à une main. Ils m'attaquent tous ensemble, une stratégie primaire. Je me mets à bailler, une attaque qui manque d'originalité, je vais en finir, et vite. Une fois à porter, je me dirige hâtivement vers le troupeau, leurs lames essayent de m'avoir, mais en vain. La vitesse n'était pas mon fort, mais j'en avais assez pour les mettre en déroute. Je suis assez proche pour les tuer. Je prend mon épée à deux mains cette fois et d'un geste sec, je coupe les cinq monstres au niveau de la taille, ils chutent lentement sur le sol. Les homme-serpents gisent dans une marre de sang, d'ailleurs, mon torse a eu les même frais que la terre, il est maculé de sang. Je plante mon épée et je m'approche de Serindë.

-Une bonne douche me ferra le plus grand bien ...